Concept d’emploi d’un simulateur de vol au sein de la structure de formation.

Définition :

La simulation est une technique au moyen de laquelle l’environnement réel dans son ensemble ou en partie uniquement est remplacé par un environnement virtuel.

Elle consiste à construire un modèle d’un système réel et à conduire des expériences sur ce modèle afin de comprendre le comportement de ce système et d’en améliorer les performances.

Le système est mis en œuvre par l’école pour l’apprentissage et l’entraînement, principalement des aptitudes psychomotrices nécessaires pour la mise en œuvre et la manipulation d’un ULM multiaxes. Le système est utilisé pour la formation de base, la formation continuée ainsi que pour l’entraînement des pilotes déjà brevetés tant au niveau individuel que collectif (deux pilotes à bord – gestion).
La simulation n’est pas un but en soi mais est un des moyens parfaire les différentes formations de l’école et en améliorer les différentes phases d’entraînement. La simulation ne remplacera bien évidemment jamais le vol réel ; ce n’est pas l’objectif du système. Ce dernier est un outil supplémentaire et surtout complémentaire. Une partie de la formation et de l’entraînement effectué sur le simulateur permet une meilleure manipulation du de l’ULM par après. L’entraînement, s’il se fait sur le simulateur, doit se faire avec un instructeur, ce qui permettra un travail efficace qui donnera les bases pour un travail autonome ultérieur.

Les avantages du système sont nombreux, notamment :

  • Améliorer les processus de formation, d’apprentissage et d’entraînement tant en qualité qu’en temps : Sans pour autant les remplacer, le simulateur augmente de manière considérable le rendement des exercices pratiques exécutés en vol réel. L’apprentissage préliminaire des différentes procédures (montée initiale, vent arrière, base et finale) dans un cadre artificiel permet d’atteindre un même niveau de compétence qu’en vol. Ceci permet de réduire sensiblement les durées d’exercice en vol réel. Grâce à ‘l’After Action Review’ (AAR), les débriefings de vol sont plus précis et ceci contribue également à augmenter de manière substantielle le rendement.
  • Compenser le manque de disponibilités des ULM en formation : Le simulateur permet l’apprentissage et l’entrainement des procédures sans pour autant devoir décoller. Etant donné le manque de disponibilité des ULM en formation (météo, maintenance, manque d’ULM), l’utilisation de moyens de simulation est une alternative plus qu’intéressante et permet également de diminuer ‘les factures’ pour les formations. Un gain de plus ou moins 500 euro est possible par élève pilote.
  • Diminuer l’impact des vols d’entraînement (surtout les circuits) sur l’environnement : Effectuer une partie de la formation et de l’entraînement sans consommer de carburant a un impact positif sur l’environnement.
  • Diminuer les coûts de fonctionnement et le prix de l’heure de vol et par ce fait de réduire sensiblement les coûts d’instruction: Grâce au système, la facture de carburant, des pièces d’usure et des maintenances sera sensiblement moindre. A cela il faut également compter les gains en temps nécessaire pour déployer un ULM en condition réelle. Le plus important est le gain en qualité. De nombreuses répétitions et exercices réalisés en simulateur permettront en fin de compte d’augmenter considérablement le rendement des vols réels.
  • Diminuer les risques encourus dans certaines circonstances et mettre le pilote face à des situations difficiles à reproduire dans la réalité : Le simulateur permet de mettre le candidat pilote et/ou le pilote dans des situations plus risquées (dans l’environnement virtuel), de pouvoir entrainer des réflexes qui pourraient le sauver d’une situation compliquée en temps réel et corriger éventuellement les réactions inadaptées avec l’appui des moyens AAR. Pouvoir entraîner le pilote de manière virtuelle dans un environnement qu’il va découvrir dans le cadre d’une navigation est un avantage non négligeable. Grâce en effet à la modélisation de nombreux aérodromes et espaces dans XPlane, il est possible d’organiser de nombreux exercices de navigation au préalable d’une navigation réelle.
  • Augmenter la motivation et la confiance des élèves et des pilotes : Par la répétition des exercices simulés, la simulation va provoquer également à terme un meilleur sentiment de confiance en soi et vis-à-vis de l’ULM. De plus, l’utilisation de ce moyen moderne ne fera que motiver surtout la jeune génération qui est confrontée avec la simulation (via les jeux vidéo) dès le plus jeune âge.

Utilisation :

Le simulateur de vol est un atout primordial pour Air Evasion qui permet de soutenir au mieux la formation de base des futurs pilotes ULM. De plus, l’utilisation du simulateur assez tôt dans le cycle de formation et d’entraînement permettra d’augmenter de manière considérable le rendement d’exercices réels en vol :

L’utilisation du simulateur contribue à une meilleure formation , plus efficace et plus rentable dans les matières suivantes :

  • La familiarisation avec le cockpit et le tableau de bord;
  • L’apprentissage des procédures de base ;
  • L’entraînement des réactions aux pannes ;
  • L’utilisation du parachute de secours ;
  • L’apprentissage et l’entraînement des procédures radio;
  • L’entraînement spécifique sous certaines conditions atmosphériques ; Les conditions météorologiques n’ont aucune incidence sur son fonctionnement;
  • L’amélioration du niveau de compétences du pilote tout en réduisant le stress de l’apprentissage ;
  • L’apprentissage de nouvelles procédures (réactions aux incidents) ;
  • La préparation de navigation en temps réel ;
  • L’entraînement des réactions de deux pilotes à bord – facteurs humains.