Les différentes classes d’ULM :

L’arrêté du 28 octobre 2010 entrant en vigueur le 16 février 2011, publié au JORF le 16 novembre 2010 fait désormais référence uniquement à la puissance maximale, modifiant en cela l’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultralégers, ce dernier ayant été précédemment modifié, par l’arrêté du 4 mars 2004 publié au Journal Officiel le 24 mars 2004 qui portait définition des 6 classes d’aéronefs Ultra-léger motorisés:

Classe 1 (dite paramoteur)paramoteur

Un ULM paramoteur est un aéronef sustenté par une voilure souple, de type parachute. Il répond aux conditions techniques suivantes :

  • la puissance maximale est inférieure ou égale à 60kW (82CV) pour un monoplace et à 75 kW (102CV) pour un biplace;
  • la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces. Ces masses peuvent être augmentées de 25 kg dans le cas d’un paramoteur biplace équipé d’un parachute de secours.

Classe 2 (dite pendulaire)pendulaire

Un ULM pendulaire est un aéronef sustenté par une voilure souple en général sous laquelle est accroché un chariot motorisé.

  • la puissance maximale est inférieure ou égale à 60kW (82CV) pour un monoplace et à 75 kW
    (102 CV) pour un biplace; La vitesse minimum de vol est inférieure ou égale à 35 kts ou 65 Km/Hr.
  • La masse maximale est inférieure ou égale à 300kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces. Ces masses peuvent être augmentées de 15 kg dans le cas d’un pendulaire monoplace équipé d’un parachute de secours ou de 25 kg dans le cas d’un pendulaire biplace équipé d’un parachute de secours, et de 30 kg dans le cas d’un ULM pendulaire monoplace destiné à être exploité sur l’eau ou
    de 45 kg dans le cas d’un ULM pendulaire biplace destiné à être exploité sur l’eau.
  • La vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 35 Kts ou 65 km/h.

Classe 3 (dite multiaxes)

vl3

Un ULM multiaxes est un aéronef monomoteur à hélice sustenté par une voilure fixe.

Un ULM de classe 3 répond aux conditions technique suivantes :

  • La puissance maximale continue est inférieure ou égale à 65kW (88 CV) pour les monoplaces et 80kW (109 CV) pour les biplaces.
  • La masse maximale est inférieure ou égale à 330 kg pour les monoplaces et à 500 kg pour les biplaces. Ces masses peuvent être augmentées de 15 kg dans le cas d’un ULM multiaxe monoplace équipé d’un parachute de secours ou de 25 kg dans le cas d’un ULM multiaxe biplace équipé d’un parachute de secours, et de 30 kg dans le cas d’un ULM multiaxe monoplace destiné à être exploité sur l’eau ou de 45 kg dans le cas d’un ULM multiaxe biplace destiné à être exploité sur l’eau.
  • la vitesse constante minimale de vol en configuration d’atterrissage ne dépasse pas 70 km/h en vitesse conventionnelle.

Classe 4 (dite autogire ultra léger)

Un autogire ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :autogyre

  • Monomoteur à hélice dont la puissance maximale est inférieure ou égale à  85kW (116 CV) pour un monoplace et à 105kW (143 CV) pour un biplace.
  • La masse maximale est inférieure ou égale à 330 kg pour un monoplace et à 500 kg pour un biplace ; ces masses peuvent être augmentées de 15 kg dans le cas d’un autogire monoplace équipé d’un parachute de secours ou de 25 kg dans le cas d’un autogire biplace équipé d’un parachute de secours, et de 30 kg dans le cas d’un ULM autogire monoplace destiné à être exploité sur l’eau ou de 45 kg dans le cas d’un ULM autogire biplace destiné à être exploité sur l’eau.
  • la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 4,5 et 12 kg au m2.

Classe 5 (dite aérostat dirigeable ultra léger)aerostat

Un aérostat dirigeable ultra léger répond aux conditions techniques suivantes :

  • La puissance maximale continue est inférieure ou égale à 75kW (102CV) pour les monoplaces et 90kW (122CV) pour les biplaces.
  • Pour un multimoteur, ces valeurs sont les puissances cumulées;
  •  Le volume de l’enveloppe d’hélium est inférieur ou égal à 400 m3 ou, pour les aérostats dirigeables ultralégers exclus du champ d’application du règlement (UE) 2018/1139 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2018 pour un autre motif que celui prévu au h de l’annexe I de ce règlement, inférieur ou égal à 900 m3 ;
  •  Le volume de l’enveloppe d’air chaud est inférieur ou égal à 1200 m3 ou, pour les aérostats dirigeables ultralégers exclus du champ d’application du règlement (UE) 2018/1139 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2018 pour un autre motif que celui prévu au h de l’annexe I de ce règlement, inférieur ou égal à 2000 m3.

Classe 6 (dite hélicoptère ultra léger)       piet-heli   

Un hélicoptère ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :

  • Monomoteur dont la puissance maximale est inférieure ou égale à 85kw (116 CV) pour les monoplaces et 105kW (143 CV) pour les biplaces.
  • La masse maximale est inférieure ou égale à 330 kg pour un monoplace et à 500 kg pour un biplace ; ces masses peuvent être augmentées de 15 kg dans le cas d’un hélicoptère ultraléger monoplace équipé d’un parachute de secours ou de 25 kg dans le cas d’un hélicoptère ultraléger biplace équipé d’un parachute
    de secours, et de 30 kg dans le cas d’un hélicoptère ultraléger monoplace destiné à être exploité sur l’eau ou de 45 kg dans le cas d’un hélicoptère ultraléger biplace destiné à être exploité sur l’eau.
  • charge rotorique à la masse maximale comprise entre 8 et 20 kg au m2 .

Le ministre chargé de l’aviation civile tient à jour une liste des moteurs répondant aux caractéristiques décrites au présent article.

Plus d’infos:

Avec un parc de plus de 12 000 appareils (contre 400 il y 25 ans), l’ULM représente une place importante dans l’aviation de loisir française sur les
19 000 appareils toutes activités confondues.

La Fédération Française de Planeur Ultra-Léger Motorisé (FFPLUM) a reçu délégation du Ministère des Transports (Direction Générale de l’Aviation Civile) et du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative pour encadrer et fédérer cette activité.

La FFPLUM comptait fin 2019 plus de 19 000 licenciés. Les ULM en France nécessitent une identification et leur suivi technique est de la responsabilité du propriétaire et du fabricant qui est seul garant du dossier technique déclaratif déposé auprès de l’administration. (Identification = système déclaratif) Le monde de l’ULM est marqué par deux points importants : une grande liberté, et une hyper responsabilisation du pilote.

Cette liberté particulière est un des principaux avantages de l’ ULM qui a dépassé à elle seule le nombre de pilotes brevetés de toutes les autres catégories de pilotes de l’aviation légère.

Pour autant, d’un point de vue statistique, la pratique de l’ULM ne s’avère pas plus dangereuse que l’aviation légère certifiée. Les ULM, de par leur légèreté, leur simplicité et leur faible vitesse de décrochage, n’ont pas plus d’accidents que les avions, et un atterrissage en campagne est souvent sans conséquence, 3 incidents pour 100 000 heures de vols.

Lien vers la présentation PPT : les composants de l’ULM

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